Vous pouvez continuer à lui écrire par e-mail à l'adresse indiquée ci-dessous et si vous avez des photos de Jean, nous les attendons avec impatience :

Nous conserverons également toutes ses archives cynégétiques et les milliers de photos prises tout au long de sa carrière. Si vous êtes à la recherche de journaux, documents, photos, n'hésitez pas à nous contacter directement, on se fera un plaisir de vous aider...
Témoignages publiés sur internet en hommage à Jean Berton :
* Jean Berton nous a quittés : http://archasse.com
Depuis quelques années Jean avait rejoint notre équipe. Il y avait trouvé sa place, et il lui en fallait.
Tous les matins à 7h30 au gîte pour le café, il emmenait les croissants et le champagne à mettre au frais pour le midi.
Ensuite rendez vous pour le rond, toujours à côté des traqueurs, équipe et ambiance qu’il appréciait particulièrement. Il restait avec nous pendant que les postés allaient prendre place. Il avait pris l’habitude de rapatrier nos véhicules vers la fin de la traque.
Il aimait quand ça chassait fort avec beaucoup de musique. Ce week-end, les wachtelhunds et autres donneront très fort, j’espère qu’il les entendra.
A midi, au chalet à la table du chef, le gastronome qu’il était ne manquait pas de critiques. On avait pris l’habitude des ses remarques culinaires .Il avait eu la chance d’être invité aux plus grandes tables de France comme il aimait à dire. Une petite sieste entre le fromage et le dessert, un coude sur la table l’autre soutenait sa tête toujours en ébullition, certainement plongé dans un nouvel article. Heureusement pour le gourmand qu’il était, les petits chocolats avec le café lui faisaient tout oublier le reste.
Pour le rond de la traque de l’après midi, il manquait rarement d’humour, mais restait fidèle à lui-même toujours un peu provocateur.
A la fin de la battue il aimait profiter de la chaleur de la cheminée au chalet, pour discuter avec ses amis, ou pour gagner déjà quelques minutes de sommeil.
Pour lui le tableau importait peu, certainement blasé de part ça vie cynégétique bien rempli.
Ce qu’il aimait, c’était l’ambiance de la chasse et les chiens, lui rappelant sans doute la période où ils avaient encore ses courants.
Il nous en a raconté des anecdotes, de tous les horizons de France, de tous types de chasses avec des personnalités ou des inconnus tout aussi intéressants d’ailleurs pour lui.
Homme engagé, avec des convictions fortes, je serais curieux de savoir combien de chasseurs, lecteurs de revue cynégétique n’ont pas lu ses articles. Ils doivent être très rares.
Jean était un homme qui connaissait le mal qui était en lui depuis un certains temps.
Mais il flirtait toujours avec les limites comme l’année dernière où hospitalisé à Chaumont pour des examens, après le feu vert du médecin pour rentrer chez lui le samedi à 11h, il déjeunera avec toute l’équipe le midi même au chalet.
Grand moment d’émotion pour ce qui sera malheureusement la dernière chasse de Jean avec nous le lundi 17/12/2012.
Ce jour là une belle battue était prévue. Jean avait sorti pour l’occasion le fusil de son grand père un calibre 20 à chiens. Vers 11h, alors que la traque était entrain de se réaligner sur une allée avant de reprendre dans des tailles, les chiens lancent devant nous et une belle menée rapide démarre (une comme il les aimait).
Une compagnie d’une quinzaine de sangliers arrivent droit sur notre Jeannot national, placé à moins de 100 m de nous. Le fusil de ses aînés parle, un traqueur va au résultat, en arrivant Jean lui dit : j’ai tiré un gros mâle dans la compagnie il est là bas. En s’approchant tout les deux, le joli sanglier se relève, le traqueur laisse notre journaliste préféré achever l’animal.
Grand moment de joie.
Il n’aimait pas beaucoup être en avant ou sur les photos, mais ce jour là, il posera la larme à l’œil, tout seul puis au tableau avec les chanceux du jour.
Avec le recul cela ressemblait à un baroud d’honneur comme si il savait ou du moins se doutait qu’il n’y aurait plus beaucoup de moment comme celui là (Article sur cette journée à voir prochainement dans le chasseur de sanglier).
Le midi il était tout fier de raconter une journée de chasse passée quelques semaines auparavant avec son petit fils. Il nous racontait comment il avait porté le grand fusil automatique de son grand père, harnaché avec la corne. Et la promesse tenue du grand père en fin d’après midi de le faire tirer.
Sans doute un de ses plus grands regrets, sera de ne pouvoir lui enseigner plus de chose sur sa passion de la chasse.
Homme de caractère, fin palais et surtout très bon vivant, nous avons partagé de très bons moments en sa compagnie.
Toute l’équipe du Domaine de Plongerot pense bien à toi et sommes de tout cœur avec tes proches.
Il est des rencontres qui marquent à jamais.
* Une pensée pour Jean : http://kopovdelacornedestroisbois.centerblog.net
Nous te savions malade, mais nous ne pensions pas que tu déciderais aussi vite de retrouver St-Hubert. Tes articles, tes paroles et ton humour vont nous manquer au chalet ; tu as lutté jusqu'au bout de tes forces sans te plaindre et le montrer, puisque à la dernière battue de Noël tu étais encore parmi nous, partageant ta passion pour la "chasse". Ce dernier jour marqué par un coup d'éclat de ta part.
Nous garderons en souvenir ton magistral coup de fusil séchant d'une seule balle calibre "20" ce gros sanglier de 115kg...
Au paradis des chasseurs, tu n'embêtes pas trop St-Hubert, tu as tant d'histoires (de chasse) à lui raconter.
Salut JEAN!!!!
* Une légende de la presse cynégétique : http://www.lejsl.com
C’est avec beaucoup de tristesse que la Fédération départementale des chasseurs vient d’apprendre le décès de Jean Berton, véritable légende de la presse cynégétique, un grand serviteur de la chasse, mais aussi un amoureux de la vie, un épicurien insatiable.
Jean Berton était, depuis plusieurs années, chargé de la rédaction du journal de la Fédération des chasseurs de Saône-et-Loire. « Depuis 35 ans, j’avais noué des liens d’amitié avec ce rustre au grand cœur », indique Michel Roy, directeur. Ses talents de journaliste et d’écrivain, son amour de la vie et des bonnes choses-il ne s’en cachait pas-faisaient de lui une personnalité que l’on ne découvrait pas au premier contact. »
« Son amour et sa connaissance de la chasse et des gens ont guidé sa plume. J’aimais son style, ses analyses paysannes, sa passion pour les rencontres. Jean nous a quittés emporté par le crabe, après des souffrances qu’il se sentait incapable d’affronter depuis le début, lui qui avait peur d’une aiguille. »
* Jean Berton nous a quittés : http://www.unapaf.com
Qui ne connaissait pas Jean Berton, journaliste à Nos Chasses ? Qui a oublié ses passages au stand de l'UNAPAF au Game-Fair de Chambord ?
Toujours disponible, féru de tout ce qui touche la chasse, Jean n'avait que des amis. Il nous a quitté doucement le soir du 14 février, un soir de Saint-Valentin ! Un signe pour toi, Jean, amoureux de la Nature. Merci à toi pour toute la bonne humeur que tu nous as apportée et bonne chasse là où tu es. Que tes proches soient assurés du soutien amical de tous tes amis piégeurs.
*
Nous venons d'apprendre le décès de notre ami Jean BERTON des suites d'une longue maladie. Pilier du célèbre magazine "nos chasses", il était à lui seul une véritable mémoire vivante de la chasse Française. Connu de tous les chasseurs de l'hexagone, il a voué sa vie au combat cynégétique, avec cette intelligence et ce charisme d'exception que nous lui reconnaissions tous. La fédération des chasseurs du Pas de Calais présente ses plus sincères condoléances, et s'associe à la douleur de sa famille et de ses proches.
jean, rencontré une première fois , lors d’un de ses reportages a tout de suite marqué ma mémoire : un personnage hors normes, sans complexes, amoureux fou du monde cynégétique d’hier, mais très attentif et féru du monde cynégétique d’aujourd’hui.
RépondreSupprimerIl aimait, appréciait la vie, la bonne vie, il aimait aussi les gens et comme moi les gens l’aimaient.
Alors salut l’Ami et à un de ces jours !!!!!!
Winston
Je n'ai pas eu la chance de rencontrer, Mr Berton, mais nous avons souvent echangé au téléphone ou par mail. Notre première rencontre aurait du avoir lieu fin 2012, malheureusement, la maladie, a empêché cette rencontre. C'est avec joie, que j'avais répondu à la demande de Jean, lorsqu'il m'avait sollicité pour écrire un article sur ma petite ACCA Ardéchoise de BAIX. Je lui avais fait parvenir des photos, et de nos échanges était né un très bon article dans la revue "Nos Chasses". J'aurais voulu le remercier de vive voix, mais je n'ai pu le faire, hélas, que par téléphone et mail. A toute sa famille, je voudrais présenter mes très sincères condoléances, et les assure de tout mon soutien dans cette dure épreuve. Eric MIRALLES. Président ACCA de BAIX (Ardèche)
RépondreSupprimerC’était Berton !
RépondreSupprimerImmense professionnel, grande gueule, fêtard, fou de chasse, Jean Berton a arpenté la France cynégétique pendant plus de 30 ans. Il nous quitte, laissant un vide énorme mais aussi de multiples promesses…
Après un ultime combat, les landes éternelles ont pris pour toujours notre ami. Jean commença sa carrière chez Nos Chasses en 1981, qu’il ne quitta que quelques temps dans les années 90 avant de revenir chez lui, dans cette institution qu’il a tant contribué à faire vivre.
Jean connaissait tout et tout le monde. Véritable encyclopédie cynégétique, il maîtrisait à merveille l’actualité mais aussi l’histoire de notre art.
Farouche défenseur de la chasse et des chasseurs, il n’a cessé de pourfendre à coups de plumes nos pires ennemis.
Jean ne laissait personne indifférent. Tout le monde n’adhérait pas à cette personnalité tranchée, mais quel bonhomme ! Les innombrables témoignages reçus par sa famille et les équipes de Nos Chasses montrent à quel point Jean était apprécié. Haut en couleur et doté d’un verbe tranchant, il n’a jamais, en plus de 30 ans de carrière, écrit une ligne contre la chasse et les chasseurs. L’intérêt supérieur de la chasse lui collait à la peau, au diable les scoops : « On ne tape pas sur un ami. » aimais-tu à dire… C’est un héritage que nous assumons et qui est porteur d’avenir !
En plus de 30 ans, je suis le seul que tu as formé, à qui tu as transmis le témoin. Tu me traitais affectueusement lors de tes fausses colères de « con et de nul ». J’en riais. Toi aussi. J’ai appris plus avec toi que dans les grandes écoles et les grands groupes. Tu as, j’en suis témoin, souvent sacrifié la pratique de l’art de Saint-Hubert pour faire vivre à tant de lecteurs leur passion de la chasse. A ce point là c’était de l’amour…
Sur la route pour te rejoindre une dernière fois, j’ai croisé les 6 dernières perdrix grises de Haute-Marne. Elles étaient là, à côté de Châteauvillain, comme pour, au nom de tout ce gibier que tu as magnifié, dire une dernière fois salut l’artiste.
Je pense à Claudine, ta femme et à tes enfants Ludovic, Karen et Claire. Un monument nous quitte. Les équipes de Nos Chasses reprennent le témoin et continuent ton œuvre, soit tranquille nous veillons sur ton protégé.
Mon cher Nono, au grand serviteur de la chasse que tu étais, mon respect et mon amour infini.
Charles-Henri Bachelier
C’est avec beaucoup de tristesse que je viens d’apprendre le décès de Jean BERTON.
RépondreSupprimerJean BERTON, véritable légende de la presse cynégétique avec qui nous avions pour la plupart des relations, était un serviteur de la chasse, un amoureux de la vie, un épicurien insatiable et aussi, sous des airs rustres, un amoureux des gens.
Jean nous a quitté discrètement hier soir emporté par un cancer.
Jusqu’au bout il aura écrit son amour de la chasse.
Il me confiait ,il y a quelques semaines qu’il avait bien vécu et que la vie lui avait beaucoup apportée.
A nous aussi mon cher Jean tu auras beaucoup apporté !
Nicolas GAVARD-GONGALLUD (FDC27)
Une pièce Maîtresse de la chasse nous a quitté.
RépondreSupprimerBonne chasse éternelle Jean.
Gilles PAJON (FDC41)
Bonjour, je viens de recevoir un mail annonçant la triste nouvelle du décès de Jean BERTON. Au nom de la fédération des chasseurs de la Charente Maritime, je tenais à adresser à ses proches et à sa famille nos très sincères condoléances. Il était effectivement une figure emblématique de la chasse et de la presse cynégétique. Toujours disponible et réactif à notre actualité, même s’il était diminué physiquement ces dernières années, il avait la flamme. J’ai personnellement récemment encore échangé avec lui pour une affaire incroyable de dégâts de lapins dans les vignes. Il avait toujours une remarquable plume pour relayer l’information. Son suivi régulier des réunions du syndicat des personnels démontrait aussi sa dimension chaleureuse et son sens aigu de la source de l’information.
RépondreSupprimerMerci Jean.
Jean-Michel DAPVRIL
Jean BERTON: Un amoureux des gens!
RépondreSupprimerJean nous a quitté », c’est par ce SMS laconique que Charles Henry BACHELIER m’a appris la nouvelle.
Abasourdi, autant qu’ému, j’ai aussitôt pensé que, même si Jean nous paraissait indestructible, il ne l’était pas. La maladie l’a emporté comme elle en emporte d’autres, mais la douleur est plus intense.
Avec Jean BERTON, c’est d’abord « un monument de la Presse cynégétique » qui nous quitté, aucun journaliste cynégétique ne peut se prévaloir d’un tel palmarès, 35 ans d’écriture, des dizaines de livres, et des milliers d’articles.
Le traditionnel : « Salut mon petit Nico, quoi de neuf dans l’Eure ? », beaucoup de chasseurs et de responsables cynégétiques d’autres départements l’ont entendu.
Durant toutes ces années, Jean avait su créer un réseau que beaucoup lui enviaient, et qui faisait sa force.
Comme chacun d’entre nous, il avait ses travers, mais il était un homme bon, amoureux de la chasse, amoureux des chasseurs, et plus largement, amoureux des gens.
Un homme franc, honnête, souvent direct, trop au goût de certains, mais Jean BERTON : sa verve, son éloquence, pourrions-nous dire, son chapeau de cow-boy qui lui avait valu, un temps, le surnom de « l’indien », faisaient de ce personnage, un homme plus qu’attachant.
Ben sûr, il ne s’était pas fait que des amis car ses écrits étaient souvent caustiques, et la modération n’était pas toujours sa qualité première.
Il y a quelques années, il m’avait dit : « Au début tu étais mauvais, mais à la fin c’était devenu pas mal », et venant de Jean BERTON, il s’agissait bien d’un compliment.
Instigateur de la Fête de la chasse de Châteauvillain, il se plaisait dans ces ambiances conviviales ou toutes les classes sociales se mélangent, il aimait la chasse, mais plus encore les 3èmes mi-temps où il était capable de passionner l’auditoire avec des histoires bien racontées, et son expérience de 30 ans qui faisait référence.
Il avait débuté sa carrière auprès d’un grand nom du journalisme, Marc LAMBERT fondateur de Nos Chasses à qui il vouait un réel respect.
Ensuite, des heures plus sombres ne lui avaient pas permis de s’épanouir complètement.
Mais Charles-Henri BACHELIER actuel propriétaire de Nos Chasses, lui avait permis de retrouver une place,dont je peux dire aujourd’hui, avec du recul, qu’il n’aurait jamais dû la quitter.
Durant toute sa carrière, Jean n’a eu de cesse que de défendre la chasse, une passion qu’il avait chevillée au corps, au cœur devrais-je écrire, plus qu’aucun d’entre nous.
Marine FURON écrivait, il y a quelques jours : « Jean était à la Presse cynégétique ce que GAINSBOURG était à la musique », et bien voilà, bien résumé ce que notre passion vient de perdre, un homme atypique, attachant, brillant, et tellement passionné !
J’ai envie de te dire, cher Jean, que nos discussions me manqueront, et, sans que tu le saches forcément, j’ai beaucoup appris de toi.
Ton fils aimé m’a dit que tes cendres reposeront dans un petit bois, à proximité de l’endroit qui t’a vu naître, nul doute qu’un jour, un détour m’amènera à te rendre une petite visite.
Rejoins Saint Hubert, je pense qu’il t’a réservé une bonne place à sa table.
nicolas GAVARD-GONGALLUD
J'étais, il y a quelques jours en arrière au Terminus pour un rendez-vous de.... chasse avec Jean BLETNER quand François JEHLE est venu nous annoncer le décès de Jean.
RépondreSupprimerJe n'ai, malheureusement, pas beaucoup connu Jean, pas suffisamment, c'est sûr !
Jean BERTON connaissait plus mon père, Gilbert FRANCOIS.
Cependant j'ai souhaité saisir l'occasion qui nous est donnée au travers de ce blog pour dire tout simplement qu'un monument de la chasse est parti vers d'autres contrées...
Ce que j'ai pu lire ou entendre dire de Jean BERTON me suffisent pour m'identifier, dans la mesure du possible (?) à lui, à ce qu'il défendait, à ce qu'il représentait !
Indéniablement de par les valeurs qu'incarnait Jean, il va cruellement nous manquer et peut-être encore plus dans cette période où le monde de la chasse est particulièrement malmené.
la connaissance cynégétique, la passion de la chasse, le courage du parler vrai ! mais aussi le respect du gibier et le respect, tout simplement, des autres et l'amour de la nature et plus spécialement de cette terre Haut-Marnaise, font que nous perdons, un leader, un militant, un défenseur de tout ce qui est cher et que nous souhaiterions transmettre aux générations suivantes......
Jean tu as effectué un travail admirable dont tu peux être fier et dont on continuera encore longtemps à en apprécier les effets !
A nous d'être à la hauteur des sillons que tu as tracés et dans lesquels nous devons faire germer tout ce qui te tenait à coeur, tout ce qui nous tient à coeur ! La chasse, la nature, la convivialité, la simplicité, les échanges, la ruralité, le bon sens, le courage, l'amour de ta terre Haut-Marnaise et le respect bref tout ce qui fait et devrait faire un homme
Jean, ton nom va encore longtemps être cité dans les baraques de chasse et dans le milieu cynégétique.
A ton épouse et à tes enfants, je présente mes sincères condoléances et je les remercie pour avoir mis ce blog en place, en ta mémoire.
Eric FRANCOIS
Un grand bonhomme de la chasse vient de nous quitter.
RépondreSupprimerJean était un défenseur de la chasse, un militant de notre cause, un ardent passionné de la chasse du sanglier, de ce noble animal de chasse. Il était un défenseur de la valeur suivante: chasse respectable parce que respectueuse.
Sa plume acérée avait retenu toute mon attention depuis longtemps, ses écrits pour défendre notre culture, notre art cynégétique m'avaient attiré.
Je ne le connaissais pas physiquement, mais il ne me laissait pas indifférent.
Amoureux des gens, de la vie, épicurien, il faisait partie de cette famille qu'est la chasse française.
Il est parti, emporté par un mal insidieux, qu'il a caché autant que faire se peut, luttant de toutes ses forces jusqu'au bout pour la bonne cause, quelle leçon de courage pour tous les vivants.
J'ai eu l'immense bonheur de travailler avec lui à sanglier passion deux années durant sous la houlette de Charles-Henri BACHELIER. Nous avions bien des différences, lui le chasseur de sanglier du nord et moi celui du sud, mais jamais il n'y a eu confrontation entre nous, au contraire beaucoup de respect mutuel. Jean avait un sens de l'écoute, un respect des autres, une tolérance et une modestie très au-dessus de la moyenne. Nous avons échangé de nombreuses conversations téléphoniques passionnées sur nos approches du sanglier et de sa chasse et au final, consensus et total respect réciproque, il faut bien avouer que nous sommes tous les deux mi-hommes et mi-sangliers.
J'avais souhaité l'inviter à la chasse dans les Corbières, il était d'accord, cette"putain" de maladie ne l'a pas permis, j'en éprouve un grand regret.
C'était un chasseur, un vrai, un connaisseur et sa plume savait de quoi elle causait, ce n'était pas un plumitif de salon.
A cet instant je pense à toute sa famille avec qui je m'associe pour partager le chagrin, là ou il est le quartanier doit nous regarder au milieu d'un compagnie qui n'a pas fini de peupler nos rêves, avec les mystères inhérents à cette absence.
Salut Jean, je t'ai beaucoup apprécié et qu'est ce que tu vas me manquer.
Pierre PERIE, ancien Président du Club National du sanglier et chroniqueur de sanglier passion
Avec Nono, une page de vie
RépondreSupprimerQue de chemins et de routes parcourus ensemble ! Jamais, à l'époque, tu n'aurais manqué une fête de la chasse ou un salon, peu importe la région de France où la manifestation se déroulait.
Dans le flot continu des visiteurs devant notre stand, tu aimais discuter, interviewer des personnages parfois illustres ou atypiques. C'était ton régal et le basique aliment de ta plume. Plus ils étaient pittoresques et plus tu t'en délectais en savourant ces moments privilégiés comme la moelleuse cerise d'un clafoutis aux bigarreaux.
Roybon avec Roux-Goudin, Bergerac, Nantes, L'Isle sur la Sorgue, la Côte Saint-André, le CEPRA de Villefranche, Saint-Etienne, Chambord, et bien sûr chaque année le salon de l'agriculture à Paris. Ce fut nos principales sorties pour la promotion de nos titres et je ne les cite pas toutes. Mais tous ces lieux, chaque année, nous donnaient rendez-vous.
De Lille à Perpignan ou de Brest à Strasbourg, quelle fédération de chasse n'a t'elle pas eu ta visite. Ah!! Jean Berton, il est passé hier ou il a téléphoné ce matin.. De la secrétaire au président, en passant par le directeur et les techniciens, tous te connaissaient.
Notre relation et amitié ne sont pas nées d'hier. L'année 1976 fut celle de notre première rencontre, bien sûr à la chasse. Un plaisir partagé durant de nombreuses années. Tu fus un compagnon de loisirs mais aussi de travail pour la revue Plaisirs de la Chasse dans un premier temps et ensuite chez Crépin Leblond. Nous avions de nombreux centres d'intérêt comme des jouisseurs de la vie. Celle que tu mordais à pleines dents, sauf les nuits, lorsqu'il arrivait que nous partagions la même chambre, celles-ci grinçaient, principalement après des soirées bien arrosées. Le matin, au réveil avec le cheveux raide et les yeux gonflés du manque de sommeil, je jurais que l'on ne m'y reprendrait plus. Et toi le sourire aux lèvres, l'air malicieux et goguenard, tu m'adressais un saaalut, t'as mal dormi, moi très bien. ah!! j'ai ronflé, grincé des dents, et bien moi je ne m'en suis pas aperçu. C'était du signé Nono. La chasse, celle du terroir, celle ou la musique des chiens ou des cris des traqueurs annonçant à-la-houe, cette chasse là, elle te fascinait et te faisait vibrer. C'est celle là où tu as tant reçu et pour laquelle tu as tant donné. La chasse à courre dont tu connaissais la plupart des équipages de France et où tu aimais à siffloter les fanfares, c'est toi qui me les a fait connaître avec leur mode de chasse et leur langage si particuliers.
>>>suite>>>
>>>suite>>>
RépondreSupprimerDes centaines de milliers de kilomètres en voiture, nous avons fait. J'ai encore dans mes narines, les souvenirs du tabac froid et du cendrier de mégots qui débordait. La main sur le volant, le clop dans l'autre, tu étais intarissable d'anecdotes, des savoureux moments d'anthologies cynégétiques et de jupons roses. Et l'on riait à en perdre le souffle.
De ta vie tu en a dessiné, au fil des ans, les contours et parmi les méandres, au gré des humeurs parfois changeantes ou extravagantes, tu t'es livré sans compter, sans t'épargner avec le désir de faire bien, de faire mieux ou de faire plus, mais avec le vif désir, celui d'intéresser et de plaire. Même si cet acharnement pouvait prématurément éroder ta vie, c'était ton choix et lui seul t'appartenait.
A tous ceux et celles qui t'ont connu ou approché, peu doivent être restés insensibles à ton image ou à ton souvenir.
Aujourd'hui une page s'est tournée et la suivante restera blanche sans annotations ni corrections ni ratures.
Jusque dans la nuit des temps, dans les rencontres, les fêtes de chasse ou les réunions, ceux qui t'ont fréquenté et aimé, raconteront les fabuleuses histoires et pérégrinations d'un journaliste de la chasse pas ordinaire mais souvent extraordinaire. En quelque sorte un Georges SIMENON de la littérature cynégétique.
Repose en paix mon cher Nono, nous ne t'oublierons jamais.
Claudine, Ludo, Karen et Claire, vous avez toute mon amitié.
Je vous embrasse affectueusement..
Jean-Paul DECHANET
Ancien Directeur commercial de la revue Plaisirs de la Chasse et des éditions Crépin Leblond.
Dancevoir le 27 février 2013
Je t'ai connu voici plus de 20 ans...Tu me confondais avec mon frère jumeau (Gérard) et on s'en amusait.
RépondreSupprimerDepuis 3 ans que j'ai quitté la présidence de l'Association des Piégeurs de Côte d'Or,on ne se rencontrait
que rarement;je regrette cette période où tu m'appelais tous les 2 ou 3 mois pour faire le point de la situation
du piégeage en Côte d'Or.C'est malheureusement du passé!...Je garde de toi le souvenir d'un homme
jovial,bon vivant,professionnel remarquable.Adieu Jean! Tu es parti beaucoup trop tôt!
Je présente mes très sincères condoléances à ta famille.
Jacques BIJARD
A mon cher Nono
RépondreSupprimerje ne parlerai ni du chasseur ni de l'amoureux de la Haute Marne,je
vous parlerai du grand frère qu'il a été....
Oui Nono c'est toi qui à m'a aidé à supporter l'adolescence dans une
ferme du Voy,tu venais me chercher au lycée de Wassy le samedi:là
toutes mes copines t'admiraient, tu me prêtais ta voiture(que j'ai
plus d'une fois foutue dans le fossé)tu m'emmenais au bal,tu
m'achetais des robes! cette jolie petite robe marron au col blanc...
Et puis tu m'as sorti de toutes mes galères de jeune femme peu
préparée à l'indépendance:tu traversais la France pour me sortir de
l'hôpital après mes dépressions,tu couvrais mes chèques sans
provision.....tu parlais peu mais tu agissais toujours,tu ne m'as
jamais laissé tomber.
Une petite anecdote pour parler de ta générosité ,de ton grand coeur
et de ton absence de mesquinerie...anecdote que pépère racontait avec
une grande fierté:un jour,s'est présenté au Voy un jeune homme
arrivant d'Orléans ,ville que tu avais quittée quelques mois
auparavant,ce jeune te cherchait pour te rembourser les sous que tu
lui avait prêtés quand il était en grande difficulté.Tu étais parti
sans réclamer ton dû!
La vie nous a séparés:tu ne voulais pas quitter ta Haute Marne,moi je
ne rêvais que de courir le monde,il y avait toujours un océan entre
nous.
Je garde le souvenir de nous deux assis autour de la table de la
cuisine ,au Voy,à la mort de Papa;nous avons ouvert nos coeurs,nous
avons parlé sans tabou de cette enfance rude que nous avions vécue.
De cette enfance rude nous avons retenu les valeurs de travail et
d'honnêteté et nous avons su apprécier les bonheurs simples de la
nature .
En arpentant la forêt amazonienne j'ai souvent pensé à toi,à
Philippe,à Papa...vous auriez tellement aimé ce petit bout de France
sauvage...
Nous nous retrouverons au Voy ,en souvenir de toi.
Françoise Berton
Salut Jean, on s'est connu en 2010 au cours d'un de tes séjours en Ardèche méridionale. Séjour de chasse aux sangliers avec des Brunos Saint Hubert Français et des Bernois, de nos deux jours tu as écrit : " Venez dans les Gorges de l'Ardèche écouter en stéréo ces merveilleuses meutes"
RépondreSupprimerTon formidable article a retentit dans notre monde du chien courant
C'est au nom de tous les amoureux du chien courant, du Club Français des Brunos et Chiens Courants Suisses que je te souhaite des chasses éternelles et bien sûr en stéréo.
Adieu Jean
Philippe Krieg
Vice Président du Club Français des Brunos et Chiens Courants Suisses
Mon cher Jean
RépondreSupprimerNous sommes tous là réunis pour te dire adieu ou au revoir, mais surtout pour partager encore une fois un instant de vie.
Epicurien, hédoniste, tu as croqué la vie à pleines dents et nous avons partagé ensemble des moments exceptionnels faits de plaisir, d’émotion, de vrais moments de vie.
Rassemblés ici autour de toi nous sommes venus communier une dernière fois avec toi et te dire combien nous avons été heureux de partager ensemble de si bons moments.
Tu laisseras le souvenir d'un homme franc, direct, au jugement tranché. Ton goût pour la nature humaine et ta faculté de juger et d'analyser ont fait de toi un grand professionnel de l'écriture au talent connu de tous. Tes analyses, tes remarques et ta vision du monde de la chasse sont éloquentes.
Tu étais un véritable caricaturiste de la plume. En quelques mots, tu savais décrire une situation, brosser un portrait. Toi, formé sur le terrain, avais su développer un talent fou que nous saluons.
Jean, merci d'avoir partagé avec chacun d'entre nous des moments toujours exceptionnels car tu savais les illuminer par ta présence.
TCHAO L'AMI !
François JEHLE
Le monde cynégétique vient de perdre un grand journaliste, Jean BERTON nous a quitté le soir du 14 février, la fête des amoureux, lui qui était un grand amoureux du monde de la chasse. Bon vivant, souvent provocateur, avec sa plume, il a toujours défendu tous les types de chasse. Il a écrit de nombreux papiers sur le piégeage, pour mettre en valeur notre pratique. Le monde du piégeage perd un ardent défenseur, souvent, il se révoltait contre toutes les tracasseries que l'on faisait aux piégeurs. On avait plaisir à le voir dans les salons, il venait souvent squatter nos stands de piégeage que ce soit à Chambord ou à Châteauvillain. On cassait la croûte ensemble, il en profitait pour faire quelques photos, posait des questions et gribouillait quelques lignes dans son cahier pour un futur article. On le voyait également chaque année à l'assemblée générale de l'UNAPAF.
RépondreSupprimerPour ma part, je garde un excellent souvenir de Jean, cela fait bien longtemps que je le connaissais et l'appréciais. Depuis la création du JOURNAL des PIEGEURS, je lui envoyais ma revue à chaque parution et en tenant compte de ses critiques, j'essayais toujours de faire mieux. J'ai appris beaucoup grâce à lui. Son meilleur compliment "je t'aime bien, tu n'es pas trop con, je lis ton Journal et je te pique des idées". On a fait quelques articles au téléphone, cela commençait par "salut Didier, qu'est ce que tu racontes? quoi de neuf chez les piégeurs?".
Salut Jean profite bien des chasses de St Hubert, ici tu nous manques déjà.
Didier LEFEVRE
Vice Président de l'UNAPAF
Directeur du JOURNAL DES PIEGEURS
A Jean...
RépondreSupprimerLa route professionnelle de Jean Berton et la mienne se sont souvent croisées. Et quand elles ne se croisaient pas, elles étaient parallèles… Fondamentalement différents, nous nous estimions d’une certaine façon, et je crois que chacun, sans se l’avouer, aurait aimé « piquer » à l’autre quelques traits de caractère.
Nous avons eu le même maître en journalisme : Marc Lambert, créateur de Nos Chasses dans les années 60, dont il fut le rédacteur en chef jusqu’en 1997. Rigoureux, extrêmement exigeant, tyrannique parfois, il a formé à son école ces deux apprentis improbables : Jean venait du machinisme agricole ; moi des machines à laver… Mais nous avions tous deux la soif d’écrire la chasse et les chasseurs. Cependant Jean, il y a 30 ans, croquait la vie à pleines dents – il n’a jamais cessé de le faire – ce qui causa quelques frictions avec notre irascible patron, et l’éloigna de Nos Chasses mais pas du journalisme. Il y revint un peu plus tard alors qu’à mon tour je m’en éloignais. Jean prit la succession de Marc Lambert.
Parfois, nous nous retrouvions au hasard d’une assemblée générale, et nous avions toujours grand plaisir à nous flagorner comme deux vieux cabotins. Lui, vantait ma plume ; moi, je m’extasiais devant son incroyable capacité de travail. Comment produire de si nombreux papiers, faire autant de reportages, mais surtout avoir toujours la foi pour courir la France dès qu’une feuille bruissait dans le Landerneau de la chasse, qu’un lapin faisait un pet de travers, qu’un sanglier « exceptionnel » passait de vie à trépas ? Sans hésiter, il sautait dans sa voiture, et partait à la rencontre des gens qu’il aimait. Oui, il vous aimait et vous étiez sa motivation dans ce métier. Pour vous, amis chasseurs et lecteurs, il donnait tout et usait de son bon sens : pas besoin de tourner autour du pot, et il faut appeler un chat un chat. Et il vilipendait tous les « mauvais » qui écrivent « comme des cochons », pour ne rien dire et se faire plaisir…
Les frasques du personnage – grande gueule, épicurien, amoureux de la vie et de tout ce qu’elle offre pour se faire plus courte – s’accommodaient de cette boulimie de travail et de cette clairvoyance. Quand la maladie a posé la main sur lui, j’ai vu les attaques qu’elle lui infligeait. Les voyait-il ? Sans doute oui, car il était lucide mais jamais il n’a baissé les bras. En écrivant, il la faisait reculer. Jusqu’au jour où il a senti que le combat n’était plus égal. Comme le cerf hallali, il est resté debout, face à un animal plus redoutable qu’une meute.
« Mon Petit Thierry m’a-t-il dit au téléphone, je vais crever. J’ai brûlé la vie par les deux bouts et maintenant, il n’en reste plus rien. Instants de silence, grosse boule dans la gorge… Au fait, il faut que tu me parles de ce dossier Som’propre, pour notre prochaine édition. Attends, je prends un crayon et mon calepin. »
À l’article de la mort, il bossait encore… Cette fois c’est fini. Une barrière est tombée sur cette route qui se déroulait à côté de la mienne. Bientôt, jetant un oeil sur le côté, je constaterai une absence. M…, il n’est plus là…
Vous, êtes toujours là. Promis Jean, on va les soigner tes lecteurs que tu aimais tant. Tiens, je m’engage à limiter l’usage de l’imparfait que tu avais en horreur, et à utiliser le présent tant que faire se peut. Ça tombe bien : la vie continue.
Thierry DELEFOSSE (Extrait du journal "Nos chasses" N°642 de mars 2013)
Au revoir Jean
RépondreSupprimerEn cette belle journée de février, j’aurais préféré être à la chasse, mais les circonstances de la vie en ont décidé autrement et c’est sous le soleil flamboyant de Haute-Marne que je suis venu dire au revoir à un grand journaliste cynégétique, connu de tous les professionnels, de tous les chasseurs, mon ami Jean Berton.
Je t’ai rencontré pour la première fois, voici plus de 25 ans. J’étais alors un jeune technicien de fédération et toi le journaliste cynégétique, connu de tous. À cette époque, la communication des fédérations, il faut se le rappeler, passait essentiellement par le canal du journal « Nos Chasses ».
Avec le temps, nos relations se sont peu à peu transformées en amitié sincère au gré des rencontres et des rendez-vous avec des personnages du tissu cynégétique départemental. Avec toi, Jean, je connaissais toujours l’heure à laquelle je te retrouvais sur le terrain, mais je me gardais bien d’avancer un quelconque horaire de retour au bureau ou à la maison…
Tu étais unique, atypique, passionné. Il te suffisait de quelques minutes pour cerner parfaitement les personnages, la situation pour ensuite les retranscrire avec justesse dans tes articles.
J’ai passé avec toi des moments inoubliables d’échanges, de convivialité. Nous partagions les mêmes valeurs. La chasse perd un grand serviteur et moi un ami. Salut Jean.
Bruno MOLLOT – Directeur FDC 77 (Extrait du journal "Nos chasses" N°642 de mars 2013)